L'ambassadeur du Gabon en France craint pour sa sécurité

Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, Germain Ngoyo Moussavou, l’ambassadeur du Gabon en France a renforcé sa sécurité après une attaque qu’il a subie le 7 septembre.

L’agression est imputée aux partisans de Jean Ping, le candidat malheureux à la présidentielle du 27 août dernier.

Ils auraient forcé les barrières de sécurité qui protègent l’ambassade du Gabon en France, dressées par les CRS français. Puis, ils auraient cabossé la voiture de l’ambassadeur. Toutefois, l’hebdomadaire ne précise pas si la vie du diplomate a été inquiétée par les vandales.

Toujours est-il que Germain Ngoyo Moussavou a décidé de faire appel à une société de sécurité privée pour assurer sa protection.

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Depuis le début de la crise politique au Gabon, c’est la deuxième fois que l’ambassade du Gabon en France est la cible de mécontents. Le jour même de la proclamation des résultats de la présidentielle, le 31 août, les gendarmes gabonais assurant la sécurité des locaux de la représentation ont échappé à la furie de manifestants, en escaladant la clôture de l’ambassade.

L’attaque entrait dans la mouvance des contestations des résultats de la présidentielle qui ont proclamé vainqueur le président sortant Ali Bongo Ondimba, qui ont conduit à des nombreux saccages et pillages à Libreville et d’autres villes du Gabon.

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Les émeutes se sont étendues sur environ cinq jours avec pour bilan officiel, six morts et une dizaine de blessés.